Ferfay fait partie de la Neustrie qui est le nom d’un des royaumes francs qui couvrait le nord-ouest
(ce royaume s’ étendait de la Frise Hollandaise aux portes de la Bretagne actuelle) sous le roi Mérovingien Clovis IV.
La reine Brunehaut à l’origine de la chaussée ?
La chute de l’Empire Romain verra ces voies livrées à l’abandon.
La reine Brunehaut, qui au 6ème siècle régnait sur l’Austrasie serait à l’origine de ce nom.
Il existe une autre hypothèse née à la fin du Moyen-âge.
Ennemie jurée du roi Chilpéric, Brunehaut était soupçonnée de l’avoir fait assassiner. Clotaire, héritier de Chilpéric, captura la reine, agée de 80 ans, la fit attacher par les cheveux, par un bras et un pied à un cheval qui la traîna derrière lui au galop sur une partie de la chaussée d’où le nom de chaussée Brunehaut.
En 696, deux moines irlandais, St Lugle et St Luglien, débarquent sur le continent pour y prêcher un renouveau de la foi.
Après divers prodiges, ils parviennent à Ferfay, où, à la sortie du village, ils sont massacrés par trois frères brigands : Bovon du bois de Busnettes, Messelin (ou Esleme) de Ferfay et Béranger de Pressy sous les yeux horrifiés de leur sujet dévoué Erkembode qui devint abbé de St Bertin et évêque de Thérouanne en 723.
Les corps sont entraînés par le flot d’un violent orage dans la vallée et finalement recueillis et déposés dans la résidence de Théodoric Bainus, évêque de Thérouanne, en son château d’Almer. Par la suite, ce château sera détruit par les normands et les reliques transportées à Lillers.
Compte tenu du cours du ruisseau au fond de la vallée de Scyrendale, ce château devait se situer au Mont d’Hurionville, donc sur le territoire actuel de Burbure.
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